J'aime le mauvais temps d'une majorité, (pour moi, celui que je trouve le plus agréable), car il y a nettement moins de monde pendant la promenade.
Autant, hier, avec le grand soleil, l'absence totale de vent, et les températures estivales, c'est tout juste si on ne se marchait pas les uns sur les autres, et il fallait suivre longtemps le bord du lac, pour avoir un peu de solitude, autant aujourd'hui, avec le ciel gris, le vent très violent, le lac tout en vagues magnifiques et agressives, nous nous sommes d'emblée retrouvés seuls au monde Toulou et moi.
C'était fantastique, les oies sauvages qui criaient au dessus de nous, pour informer de l'endroit du ciel où elles se trouvaient les nouvelles arrivantes, lesquelles arrivaient en effet, par vagues, nombreuses et pas tout-à-fait encore en formation de grand départ.
Je regardais un coup les oies, un coup le lac, et aussi les arbres qui ployaient sous les rafales... du coup je ne regardais plus où je marchais, et c'est assez tard que je me suis aperçue que j'avais quitté le sentier herbu pour avancer dans du sable.
Toulou, lui, avec sa façon de faire trois ou quatre allers et retours le temps que je fasse deux pas, a comme toujours fait un trajet incroyable.
C'était une magnifique randonnée.